Les « 3 désaccords stratégiques » de Barou
En suivant le lien, le communiqué des représentants des salariés au Conseil d’Administration de l’AFPA. Mais à SUD FPA, on n’est pas que des passeurs de messages, on aime bien livrer aussi nos analyses. Et on s’est arrêté sur les « 3 désaccords stratégiques » du démissionnaire :
1 le modèle économique, Barou l’a proposé et validé lui même avec la création de l’EPIC et des filiales. À SUD FPA, on ne croit pas que les hourras qu’il a pu pousser pour les 110 M€ attribués marquaient un autre modèle économique : l’État n’intervient qu’a minima. En ce qui concerne le Service Public de l’Emploi, il ne nous a proposé qu’un strapontin qui ne donnait pas voix au chapitre. Et on ne pense pas que le gouvernement qu’il représentait aurait proposé autre chose.
2 la massification de l’effort de formation: ce n’est pas l’EPIC telle que l’ordonnance est écrite qui en serait l’acteur principal voire même secondaire. Et pour la formation qualifiante, à SUD FPA on a souvenir qu’il parlait peu de métier mais bien de compétences distribuées au compte-gouttes comme on peut le voir dans la réécriture, sous sa volonté, des programmes de formation calibrés pour correspondre aux heures de CPF. Pour l’accompagnement des stagiaires, c’est la double peine pour les + fragiles avec “agir et agir+”.
3 Pour ce qui est de la force de frappe et de l’ancrage territorial là, c’est carrément “foutage de gueule”. Il a choisi Estampes, un “cost killer”, comme DG et on voit bien les “investissements” qui ont été faits : tout pour la T9. Il nous a fait refiler le patrimoine, mais dans le but de le vendre ou de le fermer. Bonjour l’ancrage territorial ! Et pour la force de frappe, c’est Barou qui est à l’origine des CDI intérimaires et des formateurs associés.
La suite de nos analyses dans une publication à venir.
26 octobre 2017 7:25