Communiqué des organisations syndicales de l’AFPA du 31 01 2014
Montreuil le 30 janvier 2014
Les organisations syndicales CGT, CFDT, Force Ouvrière, SUD Solidaires de l’AFPA doivent constater que le Directeur Général,
– qui se targue d’un « dialogue social fort » jusque devant les représentants de la Cour des Comptes auditionnés par la commission des affaires sociales du Sénat,
– laisse sans réagir, à ce jour, se développer une campagne médiatique « anti-AFPA » qui se sert d’ inexactitudes et d’erreurs du récent rapport de la Cour des Comptes pour dénigrer les salariés de l’AFPA « bénéficiaires », entre autres largesses, de « primes automatiques mensuelles» …quand le pouvoir d’achat de ces salariés a en réalité baissé de plus de 15% en 10 ans !
L’AFPA a pourtant eu connaissance bien avant sa publication – comme c’est la règle – du rapport de la Cour des Comptes, et a été en mesure de remarquer ces erreurs et de les faire corriger.
Les organisations syndicales s’interrogent alors, à bon droit, sur les limites de l’exercice par l’AFPA de ce droit de réponse et sur l’origine des erreurs de la Cour, ainsi que sur leur finalité.
Ces interrogations sont renforcées quand elles n’aperçoivent à l’ouverture de la Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) sur les rémunérations, le 30 janvier, la présence d’aucun véritable responsable de la politique salariale à l’AFPA : ni Président, ni DG, ni DRH, compromettant dès lors la tenue de la réunion prévue.
En conséquence, ces organisations syndicales exigent, en préalable à toute négociation :
• que la présidence et la direction générale de l’AFPA émettent un démenti circonstancié des affirmations erronées de la Cour des Comptes, exprimant ainsi leur défense de l’AFPA et de son personnel,
• que les négociations NAO et GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et compétences) soient ouvertes par le Président et/ou le DG, exprimant ainsi leur implication réelle dans le « dialogue social fort » de l’AFPA dont ils se vantent.
31 janvier 2014 3:30