Déclaration des élus du CRE AFPA Auvergne sur les interventions de PSYA
Jeudi 21/02/2019 la direction a invité Psya à venir sur le centre du Puy ; en accord avec le CHSCT il avait été prévu
– une réunion collective avec le psychologue, sans hiérarchique, pour préciser les modalités de la journée
– une réunion d’expression collective en présence du seul psychologue
– des rendez-vous individuels l’après-midi entre le psychologue et les salariés désireux de le rencontrer
– un débriefing entre le psychologue et le CHSCT (président et membres) en fin d’après midi
Lors de la réunion collective sur les modalités, le psychologue a voulu imposer la présence d’un hiérarchique et a lourdement insisté. Le secrétaire du CHSCT a rappelé ce qui avait été convenu et après palabres avec le psychologue de Psya et le hiérarchique présent, ce dernier a quitté la salle. Cette situation a créé un climat peu propice au sujet des RPS.
Ensuite, les salariés ont questionné le psychologue sur son intervention. Il a alors déclaré venir “pour connaitre le ressenti” des salariés par rapport au plan, recenser “par exemple ceux qui avait commencé à chercher du travail” et faire “une remontée quantitative” de la journée : combien de personnes à la réunion collective, combien en individuel…
Enfin, le débriefing de fin de journée avec les membres du CHSCT n’a pas eu lieu : seul le hiérarchique présent (le MSMG) – le président, directeur par intérim, était absent sur la journée- a échangé avec le psychologue de Psya, alors que les membres du CHSCT l’attendaient depuis 1h30.
Les salariés ont été choqués par le ton et la désinvolture du psychologue de Psya se présentant comme “mandaté par la direction de l’AFPA” ; de plus est ce bien son rôle que de venir recenser des “ressentis” et collecter des informations sur “le nombre de personnes cherchant un emploi” ? Est-ce à lui d’insister pour qu’un hiérarchique soit présent alors qu’il était censé être là pour écouter le personnel parler librement ?
Nous dénonçons fermement ce type d’intervention, tendant à faire croire que la direction “fait quelque chose pour lutter contre les RPS” alors qu’elle ne fait qu’ajouter plus de détresse et de stress pour les salariés.
1 mars 2019 3:27