Formation : les programmes de 10 candidats à l’élection présidentielle 2017
Voici les programmes de 10 candidats (dans le désordre)
Benoit Hamon
Donner corps à un droit universel à la formation tout au long de la vie par un rapprochement entre la formation continue et la formation initiale
Mieux prendre en compte les certifications et qualifications obtenues à l’issue des formations
Faire des universités et des écoles les principaux acteurs de la formation continue
Doter chaque actif d’un droit à un an de congé-formation pour acquérir un diplôme ou une qualification (
Créer une contribution sociale sur les robots qui alimentera un Fonds de Transition Travail (FTT), dont la mission sera de créer autant d’emplois nouveaux que ceux qui disparaîtront, et de financer la formation des salariés à ces nouveaux métiers. Les entreprises dont la robotisation s’accompagne d’une augmentation des effectifs seront dispensées de cette contribution.
Jean-Luc Mélenchon
Pour les demandeurs d’emploi, instauration d’un “droit opposable à l’emploi” qui se traduirait par une obligation pour l’État de proposer un emploi aux personnes restées inactives pendant douze mois.
Refonder l’organisation de la formation professionnelle des adultes et la formation continue, et l’inclure dans le service public de l’enseignement professionnel. Elle doit d’abord profiter aux travailleurs pas ou peu qualifiés et aux chômeurs
Remplacer les emplois d’avenir par un contrat jeune d’une durée de cinq ans, dans le secteur non marchand et public, ouvrant droit à une formation qualifiante en alternance ou à une préparation aux concours de la fonction publique
La formation professionnelle continue doit relever du service public. Ce service public engagera des plans de formation en appui aux politiques de développement dans les secteurs qui répondent aux besoins sociaux du pays : énergies nouvelles, ferroutage, secteurs industriels à relocaliser.
Philippe Poutou
Rien (absence qui a un sens)
Nathalie Arthaud
Rien (absence qui a un sens)
Emmanuel Macron
Supprimer l’intermédiation assurée par les Opca et retirer aux partenaires sociaux la gouvernance de la formation professionnelle au niveau national
Labelliser tous les organismes de formation qui devront rendre compte de la performance de leurs prestations
Former un million de jeunes peu qualifiés éloignés de l’emploi et un million de chômeurs de longue durée faiblement qualifiés
Mobiliser 15 milliards d’euros pour investir dans le développement des compétences
Généraliser le bilan de compétences pour tout nouveau chômeur
Créer une vraie sécurité professionnelle basée sur une formation vraiment qualifiante
François Asselineau
Rien (un paragraphe sur la formation des enseignants)
Jacques Cheminade
Faire accéder à la formation ceux qui en ont le plus besoin (jeunes insuffisamment qualifiés, salariés en réinsertion, chômeurs de longue durée, femmes cherchant un emploi après une maternité, salariés de PME et de TPE, etc.).
Entreprendre un grand effort de formation professionnelle dans les prisons, meilleur moyen pour assurer la réintégration sociale et prévenir la récidive
Les secteurs prioritaires de la formation devront être les métiers associés aux technologies de pointe que je préconise pour le grand chantier de demain (transports à grande vitesse, voitures électriques et à hydrogène, nucléaire de quatrième génération et fusion, numérique, étude des sols, robotique, dépollution, etc
Soumettre les organismes de formation à un réel contrôle des compétences et des parcours
Assurer que le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) puisse remplir efficacement ses deux missions fondamentales, la péréquation et la requalification des salariés et des demandeurs d’emploi ;
Faire en sorte que plus de 700 000 formations longues et qualifiantes soient offertes chaque année, pour faire face aux changements d’emplois, de métiers et d’activités qui vont se produire plusieurs fois au cours d’une vie si notre société se donne un avenir meilleur.
Nicolas Dupont-Aignan
Cibler les formations sur ceux qui en ont vraiment besoin (jeunes sortis du système scolaire et chômeurs de longue durée) et ainsi consacrer un budget plus important par personne formée.
Créer un organisme régional ad hoc, incluant les régions et les partenaires sociaux, très au fait du monde du travail, qui assurera l’orientation des élèves.
Mettre en place un véritable parcours de la deuxième chance pour les jeunes sans qualification leur permettant d’alterner entre formations et expériences professionnelles
Jean Lassalle
Rien
François Fillon
Sécuriser les parcours professionnels en permettant à chaque Français de bénéficier d’un «capital formation» qui remplacera les dispositifs existants (CPF, CIF…) et permettra de rationaliser et de débureaucratiser les fonds de la formation professionnelle, en donnant à chaque salarié et à chaque demandeur d’emploi l’opportunité de se construire une carrière et de se prémunir contre l’inactivité.
Promouvoir la reconnaissance des compétences et arrêter de privilégier uniquement le diplôme.
14 avril 2017 8:49