L’Afpa rayée de la carte
Le plan de restructuration de l’Afpa touche largement l’hexagone.
38 centres de formation sont dans le collimateur.
L’éloignement des lieux de formations
Les centres promis à disparaître dans le projet de restructuration élaboré par la direction de l’Afpa. En regard de chaque pictogramme la fiche de centre et l’actualité locale du projet de restructuration.
La première conséquence d’un tel projet serait un nouveau frein à se former. Contrairement aux principes républicains d’égalité de droit déjà bien compromis, le lieu de résidence deviendra l’une des clés d’accès à la formation. Les élus locaux et les citoyens ont déjà réagi, via la presse et les réseaux sociaux, à leur abandon par l’Etat.
Les citoyens des villes moyennes délaissées par l’Afpa devront se satisfaire des rustines «offres mobiles et innovantes» des apprentis sorciers réformateurs.
Attention à ne pas rater l’heure de passage des épiceries mobiles de la formation car les dessertes risquent de se raréfier !
Toute l’Afpa est frappée par le projet
Au delà des fermetures annoncées, l’aspect le plus visible du plan est la réduction importante des effectifs imposée à l’ensemble des centres Afpa. Sous le prétexte d’activités fragilisées par les aléas du système concurrentiel, la direction liquide au total 1 541 postes et en met 451 en question.
Le couperet chirurgical du plan et l’absence d’alternatives compatibles avec les contraintes de vie personnelle des salariés pourraient, selon l’intersyndicale Afpa, entraîner jusqu’à 2 000 personnes vers le licenciement.
Ceux qui ne figurent pas sur la liste noire ne sont pas sauvés pour autant. Leurs conditions de travail vont empirer et la qualité de leur travail se détériorer encore plus. Leur sursis pourrait être également compromis dès le prochain appels d’offres. Si leur formation n’est pas retenue, ils pourraient rejoindre la prochaine charrette.
Nous sommes tous impliqués, il est urgent de s’opposer à ce plan destructeur de l’Afpa.
25 octobre 2018 2:20