L’AFPA traine un boulet, sa hiérarchie (2ème épisode)
Un premier article avait dénoncé le poids exorbitant de la hiérarchie à l’AFPA ; entrons maintenant dans le détail de l’évolution des effectifs de 10 années de gestion (gâchis) de ressources humaines à l’AFPA.
En conséquence des plans Boissier et Caïla, l’AFPA a perdu 2550 CDI de 2003 à 2012. Cette saignée, cette hécatombe touche la plupart des catégories d’emplois, ci-dessous définies par regroupements (les cuisiniers avec les chefs de cuisine, etc.).
Toutes les catégories de production et d’appui à la production ont très fortement souffert :
Très peu de catégories d’emploi ont vu leurs effectifs s’accroître.
Plus d’assistantes techniques ? Oui, 61 ETP en plus, mais d’un autre côté, le nombre d’assistantes de direction, lui, baisse de 77 ETP.
Les effectifs d’AFPA Transition ont augmenté et aussi ceux du développement (+156) : +40 classes 13 (responsables d’affaires) et +116 classes 1-12 (assistantes commerciales et chargés de clientèle). C’était la moindre des choses pour tenter de pallier le désengagement de l’Etat et répondre aux appels d’offre des conseils régionaux.
Quant au nombre de managers et de responsables de projets il est quasi stable (-11 ETP) mais le poids de ce management passe de 11,6% à 15.2% des effectifs. A quoi servent notamment les 331 responsables ou chefs de projets que comptait fin 2012 l’AFPA ?
En l’espace de 10 ans, l’AFPA a bien changé et son activité a chuté de 20%…Ce qui n’a pas changé, c’est le nombre de managers pour encadrer avec l’efficacité que l’on connait un effectif amputé du quart !
Nous verrons dans un troisième article que le poids de ce boulet est encore plus lourd quand il est mesuré par la masse salariale (effectifs x salaires).