Lettre des élus et représentants syndicaux du CRE AFPA Pays de Loire au Président Yves Barou, au DG et au DRH
Monsieur le Président, Monsieur le Directeur Général, Monsieur le DRH,
Lors de la séance plénière du CRE des PDL de ce 18 décembre, la délégation CGT a lu la déclaration suivante :
« Lors du CCE du 27 novembre 2014, le Directeur Général de l’AFPA s’est engagé à ce que vous agissiez sur 3 points, suite à l’agression que vous avez commise sur une salariée de St Nazaire:
Donc, Monsieur le Directeur Régional, à ce jour:
Oui ou non, vos excuses écrites ont-elles été adressées à cette salariée ?
Oui ou non, son accueil a-t-il été préparé dans les meilleures conditions possibles ?
Oui ou non, votre lettre de réserves a-t-elle été retirée auprès de la CPAM ? »
A la première question, la réponse a été négative.
A la deuxième question, le DR a répondu que l’équipe de direction était en séminaire lors du retour de la salariée mais que son accueil avait été préparé.
A la troisième question, la réponse a été : j’ai eu le DRH hier soir au téléphone et le courrier sera retiré.
Après ces réponses, la délégation CGT a demandé une suspension de séance
A la reprise, le secrétaire du CRE a lu la motion suivante :
Les membres présents du CRE prennent acte de vos réponses aux trois questions posées par la délégation CGT, à savoir :
La lettre d’excuses à l’attention de la salariée que vous avez agressée n’a pas été faite,
Son accueil prévu à son retour n’a pu être complètement assuré suite à l’absence du Directeur de Centre,
La lettre de réserve n’a pas été retirée malgré l’engagement du Directeur Général lors du CCE du 27 novembre 2014
N’ayant pas obtenu satisfaction, les élus et responsables syndicaux du CRE s’associent à la déclaration et sont contraints, par votre obstination, de suspendre leur participation à cette séance plénière.
Ils se tiennent prêts à reprendre leurs travaux quand leurs demandes seront satisfaites.
Et a demandé la mise au vote de cette motion.
Le président du CRE, Monsieur Pierre Chauveau, a totalement perdu son sang-froid, a refusé de répondre à la demande répétée de mise au vote de la motion, s’est levé furieux en ramassant ses affaires et en déclarant :
« Vous n’avez jamais vu un cadre se foutre en l’air ? » Puis il est parti en claquant violemment la porte.
Ces propos et cette attitude nous ont choqués, et nous ont confortés dans notre analyse de ce que notre collègue de Saint Nazaire a subi, seule face à lui, alors que nous, nous étions 15 !
Nous vous avons déjà alertés sur cette situation, vous comprendrez que nous ne pouvons pas accepter un tel comportement de la part d’un hiérarchique dont un des critères d’embauche devrait être le contrôle de soi.
24 décembre 2014 10:59