POUR LA DÉFENSE DE NOS RETRAITES, NOUS SOMMES TOUTES ET TOUS CONCERNÉS
Alors que la mobilisation n’a cessé de s’amplifier depuis le 5 décembre et que des manifestations se sont succédé partout en France, le gouvernement reste sourd aux revendications de la population.
Le projet du gouvernement est un projet de sabordage des retraites, une réforme budgétaire et antisociale.
Pour le gouvernement, les retraités coûtent trop chers à la Nation !
Effectivement, la retraite par points, c’est l’assurance d’une diminution des montants des retraites :
- Par la prise en compte de toutes les années et non plus des 25 meilleures années,
- Par l’absence de vraies garanties sur la valeur d’acquisition des points et sur leur valeur de service,
- Par l’introduction d’un âge d’équilibre imposant des décotes irréversibles de retraite aux salariés partant avant cet âge,
La retraite à points, c’est la non prise en compte de la moitié des facteurs de la pénibilité. La retraite à points, c’est l’inconnu sur la prise en compte des périodes de chômage.
La retraite par points, c’est l’impossibilité de prévoir la date de son départ puisque tout dépendra de l’âge d’équilibre qui peut à tout moment varier. La retraite par points rend impossible de prévoir le montant exact de sa retraite.
La retraite à points incite les salariés à se tourner vers la retraite par capitalisation, au chacun pour soi au lieu de la solidarité.
La retraite à points ne garantit qu’une retraite proche du seuil de pauvreté, soit 1 000 € mensuel pour une carrière complète, c’est-à-dire 85% du SMIC, sans d’ailleurs définir la notion de carrière complète dans ce système.
Pourtant d’autres ressources sont largement mobilisables :
- L’augmentation de la base des cotisations sociales : augmenter les salaires dans le privé et le public, mettre en œuvre immédiatement l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes, développer l’emploi stable,
- La disparition des exonérations patronales, la réorientation des crédits d’impôts aux entreprises vers le régime des retraites et l’élargissement de l’assiette de cotisations afin d’inclure tous les travailleurs dans le régime par répartition
La lutte contre la fraude et l’évasion fiscale doit être une priorité avec l’instauration d’une contribution sociale pour la protection sociale sur les revenus du capital. Il est indispensable de préserver les réserves de tous les régimes de retraite (71 milliards € pour les régimes AGIRC-ARRCO sur lesquels l’Etat veut faire main basse !)
Le gouvernement doit retirer son projet et accepter de véritables négociations sur la base des propositions des organisations syndicales.
Les salariés de l’AFPA connaissent bien les conséquences néfastes d’une absence d’augmentation des salaires sur leurs retraites puisque depuis le début des années 2000 leur nombre de points de retraite complémentaire a fondu comme neige au soleil à cause du gel des salaires.
Les organisations syndicales SUD et STC de l’AFPA appellent les salariés à se mobiliser pour combattre cette réforme, pour eux, leurs proches, leurs enfants et petits-enfants.
Les organisations syndicales SUD et STC de l’AFPA appellent les salariés à réunir des assemblées générales, à participer aux grèves et à soutenir les caisses de grève.
Elles demandent à la direction de l’AFPA l’ouverture immédiate de négociations sur les salaires. Le gel des salaires qui réduit les revenus actuels des salariés de l’AFPA et leurs retraites doit cesser !
Les organisations syndicales SUD et STC appellent les salariés de l’AFPA à participer aux manifestations qui auront lieu les 22, 23 et 24 janvier.
Elles appellent à faire du vendredi 24 janvier, date du conseil des ministres qui devrait examiner le projet de loi, une journée massive de grève et de manifestation interprofessionnelle.
NOUS REVENDIQUONS L’ABANDON DE CETTE REFORME
AU PROFIT D’UNE VÉRITABLE NEGOCIATION
VENDREDI 24 JANVIER TOUS EN GREVE ET EN MANIFESTATION !
23 janvier 2020 10:33