Pour la justice sociale et l’urgence climatique, c’est le système qu’il faut changer
Les dérèglements climatiques ne font plus de doute aujourd’hui comme leur origine, le système productiviste et financier qui pille la planète et exploite les populations. Les dégâts causés par les dérèglements climatiques se répercutent sur les populations et touchent en premier lieu les plus précaires.
L’urgence à agir est de plus en plus partagée
Les mobilisations climats se renforcent ces derniers mois avec la multiplication des initiatives partout sur le territoire. Des liens se construisent avec les mobilisations sociales mises en oeuvre par l’arrivée des
gilets jaunes et que l’on peut résumer par « fin du monde, fin du mois, même combat ».
Pendant « le grand débat », le gouvernement poursuit sa politique de casse sociale au profit d’une minorité (comme avec les aides aux grandes entreprises ou les baisses d’impôts pour les plus riches ), d’accélération
des dérèglements climatiques (avec nombre de grands projets inutiles comme à Strasbourg ou à Europa City en Région parisienne) et renforce sa politique répressive (loi anti-manifestation).
Solidaires appelle à participer massivement aux mobilisations de La jeunesse Le 15 mars et aux initiatives pour le climat 16 mars
Comme dans de nombreux pays, à la suite de l’appel de la collégienne suédoise, Greta X, les lycén.nes et étudiant.es ont lancé la grève scolaire des vendredis et interpellent les politiques : à quoi cela sert de s’éduquer si les politiques publiques et les grandes entreprises nous amènent tout droit vers le chaos ?
Ils ont le soutien d’organisations de parents, de professeurs et de syndicats et préparent la journée internationale de grève scolaire le 15 mars.
Le 16 mars est une journée de mobilisation particulière. Elle marquera la fin de la mascarade du « grand débat », et sera aussi la cinquième journée de mobilisation pour le climat. Elle sera l’occasion de réaffirmer la nécessité de rompre avec la logique productiviste, l’idéologie de la croissance, et d’appeler à une autre organisation de la société qui répondre aux besoins sociaux et préserve les limites de la planète.
Alors pour répondre aux besoins de justice sociale et à l’urgence climatique.
A nous d’agir, les 15 et 16 mars. Il en va de l’avenir de toutes et tous !