VERSANT SUD Février 2013 l’Auvergne, la nouvelle région bananière ?
Aaaah…on y a presque cru nous aussi : Promis ! Avec une nouvelle équipe à sa tête, un plan de refondation présenté par un président charismatique et proche du nouveau pouvoir, c’est sûr, l’AFPA allait être sauvée !
Quelques mois plus tard, quels constats ? : on nous fait miroiter 110 millions d’euros (à rembourser) mais aucune activité garantie, le patrimoine va être dispersé, et on apprend que l’ancien DG aurait continué à émarger à l’AFPA au moins jusqu’en décembre 2012 ; à coté de cela, on apprend des nominations de directeurs de ceci ou de cela à la pelle et on met en place un ‘conseil scientifique’ bien ronflant (et couteux ?)…
Et en Auvergne ? les chefs d’avant restent, le nouveau DR ( à noter que notre ancien DR a été promu ‘directeur du siège’ sans doute pour son excellent bilan en Auvergne) a reconnu leurs hautes compétences ; c’est vrai que le passé plaide pour eux : notre région est de celles qui
ont enregistré les plus mauvais résultats les dernières années sans doute grâce un ‘plan de développement’ du tonnerre ! ; nos relations avec le conseil régional étaient au plus mal, et quelques milliers d’euros de prestations n’ont pas été facturées….bref, tout pour rester en place, voire même avoir des promotions !
En Auvergne toujours, la nomination des directeurs de centre a connu quelques ratés mais en fin de compte certains s’y retrouvent : A Montluçon, l’ancien RF devient opportunément directeur de son propre centre et pour faire bonne mesure, un formateur du même centre est annoncé dés le 19/02 y arrivant comme RF ( alors que l’offre est toujours affiché avec une date limite pour postuler au 25/02 !) De plus, un second poste de RF à Montluçon aurait déjà été attribué alors que l’offre n’est pas parue et que le titulaire est toujours en place…l’exfiltration serait en cours, vers des cieux plus …cléments !
Il y a eu un temps où la règle c’était de ne pas être nommé sur son centre mais dorénavant la règle à l’AFPA c’est : il n’y a plus de règle… Un autre exemple de cette façon de faire, c’est ce qui se passe à AFPA Transition Auvergne: L’ancienne directrice, non contente d’avoir eu sous ses ordres gendre et mari ( doit on attendre le reste de la famille ?) prend sa retraite…mais reste comme consultante encore pendant plus d’un an ! toujours à AFPA Transition, c’est la foire aux CDD, aux CDI qui débarquent d’on ne sait où, aux CDI de chantier ( il y aurait une trentaine de salariés à Afpa Transition !) mais avec de grandes curiosités sur les territoires d’intervention de chacun ( oui, à AT, on préfère embaucher dans un département et faire évoluer la personne sur un autre…Sont pas chiches sur les frais kilométriques et d’hôtel au moins …). Cela dit, les comptes d’AT sont tellement opaques, que sa propre direction n’est pas en capacité de dire combien tout cela coûte ni combien ca rapporte (ou perd, plus vraisemblablement !).
Sur le Cantal, c’est la bouteille à encre…pas de directeur et tout repose sur une RF laissée en roue libre….et pas beaucoup d’activité là bas non plus…
Tout de même, comment la direction AFPA peut-elle cautionner ces façons de faire et en être ainsi complice ? Comment accepter ensuite les discours de ‘management irréprochable’ sans rigoler…et se désespérer !
Au quotidien, c’est la zizanie sur les lignes métiers : à vouloir les garder, tout en remettant en place des directeurs de centre, on ne gagne pas en clarté sur le ‘ qui fait quoi’, surtout quand certains s’accrochent à leur pouvoir d’antan…
Mais c’est vrai que pour l’instant, en Auvergne, ce n’est pas la déontologie le sujet …non, le sujet c’est le SIEG du Conseil Régional….Allez , tous sur le pont, quitte à voir les directions déserter des centres (ils sont telleeeeement in-dis-pen-sables pour travailler sur ce dossier Depuis le temps qu’en région on travaille sur les appels d’offre, c’est à se demander ce qu’on a fait jusqu’à présent ! ).
Pendant ce temps, les programmations sont aléatoires, les (autres) clients peuvent bien se manifester, bof, ils attendront (avec quand même quelques couacs notables, comme ce client qui appelle et auquel on dit qu’il faudra rappeler dans 15 jours…Aux dernières nouvelles on a encore laissé trainer un peu pour lui répondre….)..
Bref, le ‘ayez confiance‘ du président Barou a bien un gout amer car sur le terrain, se développent des pratiques inacceptables …où tout cela nous mènera t il ? A suivre….
22 février 2013 12:07